Naissance d'une idée

Le code-barres est né de la nécessité d'automatiser les comptages. Les premier systèmes ont utilisés les cartes perforées (recensement des Etat-Unis en 1890).
Mais l'aventure du code-barres commence réellement en 1948 lorsque le président d’une chaîne américaine de magasin alimentaire demande à une université de se pencher sur le problème.
L'idée du code-barres naît de l'association du code morse avec la façon dont la bande son d'un film était enregistrée sur la pellicule (zone plus au moins transparente décodée au moyen de la lumière).

 
Premières mises en oeuvre

C'est en 1949 que le premier brevet relatif au code-barres est déposé (pour un code composés de cercles noirs concentriques) par Norman Joseph Woodland et Bernard Silver. Il sera suivi d'un deuxième en 1952.
Parallèlement, vers 1960, les chemins de fer américains mettent un place un dispositif de barres verticales de couleurs plus ou moins réfléchissantes pour reconnaître et trier les wagons de marchandises.

L'invention du laser et l'apparition des circuits intégrés permet au code-barre de réellement se développer. Le codage en barres verticales, pour des raisons de facilités d'impression, prend le pas sur le codage en cercle. En 1969, les premiers codes-barres avec un système de lecture similaire à ceux que l'on connaît actuellement sont installés.
Le développement des technologies (en particulier celui de l'informatique) rend le dispositif plus accessible (prix et taille), mais le démarrage reste lent.
Ce n'est que dans les années 1980 que le système se généralise vraiment, et sort même du monde industriel (utilisation des codes-barres dans le monde médicale, dans les bibliothèques...)

 
Standardisation

De 1970 à 1980 tous les standards de codification se développent pour répondre aux exigences des différents secteurs d’activités (le code UPC pour la grande distribution américaine est défint en 1973 et se mondialise avec le code EAN en 1977 ; le code 39, premier code alphanumérique est définit en 1974...).
Quelques nouveaux standards font ensuite leur apparition. Mais on retiendra surtout le perfectionnement des dispositifs de lecture.